Dans ces territoires, l’annonce fait l’effet d’un coup de tonnerre. Chacun doit alors choisir son camp : rester et devenir allemand, partir pour demeurer français. Chez les brasseurs Stieber, Stoll, Feltz ou Doebs, le choix est vite fait : ce sera l’exil. Leur terre d’accueil ? Toulouse. De leur grand Est natal, ils ont ramené un savoir-faire et une riche culture brassicoles. Laisser sa terre à l’occupant, passe encore. Lui abandonner des secrets de brassage, jamais ! Ainsi, les 5 brasseurs alsaciens les plus influents ont-ils apporté avec eux sur les bords de la Garonne leur charte d’alliance. Son but ? Perpétuer leur tradition brassicole, mise en danger chez eux par la présence de l’occupant allemand.
Dans la nuit du 11 avril 1926, la précieuse charte est réduite en cendres.
Partez à l’aventure dans les rues de Toulouse à la recherche de toute une série d’indices pour reconstituer la charte des brasseurs.