Salut Seb, comment es-tu venu à la bière ?
Ca s’est fait en plusieurs étapes. 1998, d’abord, avec un séjour de six mois à Plzen ( République Tchèque ) dans le cadre de mes études : découverte de l’art du brassage en République tchèque et de la culture brassicole tchèque, avec notamment la Pilsner Urquell ! Puis 2001 : Arrivée en Alsace. Premières bières artisanales découvertes : UBERACH. Je m’intéresse alors un peu plus à la fabrication de la bière. Puis 2009, le “BIG BANG »… Un séjour touristique à Portland (Orégon) pour découvrir la côte pacifique jusqu’à San Francisco. Découverte des multitudes des bières produites dans les micro-brasserie d’Oregon et notamment du style IPA. Avec en point d’orgue une visite de la brasserie Rogue et découverte de la capacité d’innovation dans le produit « bière ». Le virus venait de me contaminer.
Les valeurs que véhicule pour toi la bière ?
3 essentiellement : la convivialité, pour une soirée entre amis, ou entamer une discussion dans un bar. Le partage : des souvenirs ou émotions d’un moment partagé autour de cette boisson. Enfin, la curiosité : comprendre et découvrir comment quatre ingrédients et le savoir-faire du brasseurs génèrent autant de bières diverses.
Industriel vs artisanal, comment tu te situes ?
Plusieurs paramètres peuvent être considérés :
– économique : les économies d’échelle entre un brasseur industriel et artisanal ne sont pas les mêmes. Là où l’industriel « standardise » sa production pour optimiser ses coûts, l’artisanal cherche à se différencier avec un produit « authentique » et local.
– technique : les maîtres brasseurs, qu’ils soient dans des unités industrielles ou artisanale évoluent avec la même rigueur pour le produit fini.
– gustatif : entre une bière pasteurisée et filtrée et une bière non pasteurisée et non filtrée, l’expression des goûts n’est pas comparable. Seul le consommateur choisit. Une pédagogie du goût serait intéressante à développer dans le cursus scolaire généraliste pour éduquer nos sens…
Là où l’industriel ne peut tolérer aucune contamination de son produit, et répond à un marché international, l’artisanal a une liberté d’expression intéressante. Et c’est ici qu’il est attendu. En revanche, pour se démarquer dans un marché de la brasserie artisanale très concurrentiel, certaines brasseries succombent à une « surrenchère de créations exotiques», avec des résultats très souvent hasardeux.
Personnellement, je préférerai toujours une bière artisanale équilibrée qui respecte la part de chaque ingrédient.
Ton style préféré ?
L’un des derniers que j’ai découverts en allant à Munich : les Dark Lager ou Dunkel Bier ! Bière de fermentation basse, à la robe « rubis », entre ambrée et brune, ou les notes de chocolat, pain grillé et biscuit s’associent à une douce amertume houblonnée. Le tout sans être trop puissant en alcool.
Une seule bière à emporter sur une île déserte ?
Un barley wine, qui puisse se conserver, au frais sous le sable…et que je pourrai partager avec les personnes qui viendraient me secourir ! 😉
L’Echappée Bière Strasbourg en chiffres :
– Date d’ouverture : 01.01.2018
– 120 jeux de piste réalisés pour :
> tourisme d’agrément :2 000 personnes
> tourisme d’affaires : 1 000 personnes
– 24 Stras’Beer Tour pour 200 personnes
– 40 team buildings
– 1 titre : lauréat 2018 du challenge de l’initiative touristique
Toutes les infos ici : : pour lez pros