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BIENVENUE A L’ABBAYE SAINT WANDRILLE

L’abbaye de St Wandrille, auparavant appelée abbaye de Fontenelle, est une abbaye Bénédictine qui se situe en France en Normandie à équidistance entre Rouen et Le Havre. Fondée en l’an 649 l’abbaye a, comme beaucoup d’autres abbayes, beaucoup souffert des affres du temps.

Aujourd’hui, elle s’est évidemment relevée et voit son avenir aux côtés d’une brasserie pour renouer avec la tradition. Petit tour du propriétaire.

Abbaye Saint-Wandrille de Fontenelle

LA NAISSANCE DE L’ABBAYE DE SAINT WANDRILLE ET SES PREMIÈRES DESTRUCTIONS

C’est au VIIe siècle que l’abbaye commence son incroyable histoire. D’abord appelée Fontenelle en raison du nom du ruisseau qui traverse le terrain, l’abbaye est nichée à deux pas de la Seine, fleuve bien connu en France. Elle se construit à partir de l’an 650 et les travaux s’étirent jusqu’en 668.

L’abbaye vit paisiblement lors des deux premiers siècles mais se confronte dès 841 aux premières difficultés : en cause, les invasions vikings qui passent la plupart du temps par l’embouchure de la Seine dans l’optique de rejoindre Paris.

Sur le passage des hommes du Nord, pas grand chose ne repousse et pas grand chose n’est épargné. Encore moins lorsqu’on est un édifice religieux. Bien conscient des richesses qui se trouvent à l’intérieur des monastères et abbayes, les envahisseurs pillent ; les envahisseurs brûlent et massacrent tout ce qui croise leur route malgré trois premiers passages où l’abbaye pu être épargnée en l’échange de butins importants. En 862, la quatrième visite ne laisse place à aucune faveur.

La communauté s’enfuit avec quelques reliques et l’abbaye est pillée puis brûlée. La tranquillité revient en partie à l’abbaye de Saint-Wandrille lorsqu’un chef viking appelé Rollon est nommé Duc de Normandie.

TEL LE PHÉNIX ET GRIMBERGEN, L’ABBAYE ST WANDRILLE RENAÎT DE SES CENDRES

Des abbayes brûlées, il y en a eu des centaines au fil des siècles. Mais force est de constater que celle de Saint Wandrille a particulièrement payé un lourd tribut. En effet quelques années après le départ de Maynard Ier, le fondateur de l’abbaye du Mont Saint Michel, une partie de l’abbaye St Wandrille brûle à nouveau ! En cause, la foudre qui s’est abattue sur la basilique.

Deux siècles plus tard, autour de l’an 1250, une partie de l’abbaye de saint Wandrille est détruite à la suite d’un important incendie. L’édifice subit les affres du temps et les aléas météorologiques et historiques (guerre de cent ans, guerres de religions, Révolution française…) jusqu’au XIXe siècle.

Ruines de l’abbaye Saint Wandrille

LE RETOUR DE L’ABBAYE DE ST WANDRILLE GRÂCE À DES ARISTOCRATES BRITANNIQUES

En 1862, une partie de l’abbaye est classée monument historique. Un an plus tard, en septembre 1863, l’abbaye est rachetée par un marquis répondant au nom de George Marie Stanislas Koska de Stacpoole.

Ce riche britannique, très croyant, décide de faire de l’abbaye St Wandrille sa résidence d’été. Après plusieurs années d’imbroglio familial, l’abbaye est finalement vendue en 1893 au cardinal Léon Thomas, alors archevêque de Rouen. Le 13 février 1894, des bénédictins entrent à St Wandrille ; la communauté est relevée au rang d’abbaye peu de temps après.

UN RETOUR BREF POUR L’ABBAYE DE SAINT WANDRILLE

Dès 1901 l’aventure prend fin. En effet, l’Etat français impose aux congrégations religieuses des autorisations drastiques et contraignantes. Considérant leurs chances minces voire vouées à l’échec, les bénédictins quittent la Normandie pour la Belgique.

Le site redevient une propriété laïque, en l’occurence la possession d’un belge, qui deviendra prix Nobel de littérature en 1911.

BIENTÔT 100 ANS D’OCCUPATION NON STOP À L’ABBAYE DE ST WANDRILLE

Depuis 1931, l’abbaye St Wandrille est repassée aux mains des bénédictins, rentrés du Royaume de Belgique. En 1940, durant la seconde guerre mondiale, l’abbaye est pillée en partie par les Allemands.

Quatre ans plus tard c’est au tour des alliés d’infliger des sérieux dégâts : en cause un bombardement qui endommage sérieusement les toits.

Après guerre et un nouvel incendie en 1954, l’abbaye de Saint Wandrille coule des jours paisibles et ouvre une fabrique de cire réputée. Le lieu deviendra le refuge de l’abbé Pierre entre 1983 et 1991. Il repose non loin de l’abbaye dans la commune d’Esteville.

UNE BRASSERIE POUR L’ABBAYE

Tous les moines qui vivent au rythme de la règle de Saint-Benoît doivent concilier prière et travail, comme l’indique leur devise : Ora et Labora. Jusqu’en 2013, l’abbaye de St Wandrille avait une activité de retranscription de textes.

Avec l’arrêt progressif de la microcopie, les moines ont du chercher un autre modèle et se sont rapidement orientés vers une activité brassicole, bien connue chez les moines et déjà présente au sein de l’abbaye durant au moins la fin du Moyen-Âge et le début de la Renaissance. Dés 2016, après plusieurs formations à l’Institut Français de la Brasserie et de la Malterie (IFBM) et au lycée agricole de Douai dans le Nord, deux moines ont commencé à produire une recette.

Depuis, un troisième frère a rejoint la brasserie et ensemble ils produisent autour de 600 hectolitres pour 3 recettes. L’historique, brassée depuis le début, est une blonde cuivrée aux notes de fruits secs et de malt. Elle a été rejointe par une Brown Ale charnue et une bière de blé très désaltérante.

Les bières de la brasserie St Wandrille sont à retrouver ici : www.boutique-saintwandrille.com

POUR EN APPRENDRE PLUS SUR CETTE HISTOIRE EXCEPTIONNELLE ET RENCONTRER LES MOINES BRASSEURS, DIRECTION L’ABBAYE DE VAUCELLES ET SON FESTIVAL DES BIÈRES D’ABBAYE EN CLIQUANT CI-DESSOUS :

 

 

 

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